dimanche 25 novembre 2012

Renouvellement de la vie politique


Le Général De Gaulle avait très bien compris en composant la constitution de notre république, la cinquième, que les élections devaient permettre d’élire des hommes et de constituer des majorités d’idées pour gouverner qui soit au-dessus des partis.

Malheureusement en France, mais comme dans toutes les démocraties du monde, il est quasi-impossible de se faire élire sans l’adoubement d’un parti. Etre de gauche ou de droite et défendre ses idées ne suffit que très rarement pour se faire élire, tout simplement parce que le parti même le plus proche de ses idées présentera un candidat en face pour une seule et unique raison, la question financière. En effet le financement des partis politiques depuis les affaires de financement occulte, se fait par l’Etat en rapport du nombre de voix que remporte chaque parti aux élections nationales. Il devient donc dans ce système primordial pour un parti de comptabiliser un maximum de voix et donc d’avoir un maximum de candidats.

Certes ce système évite la corruption et les marchés publics truqués, mais il produit un effet pervers par la constitution de partis politiques puissants et le plus richement doté par l’Etat et donc objet de guerres dans leur gouvernance. On l’a vu Ségolène Royale en 2007 bien que très populaire avait fait le choix de ne pas s’appuyer sur le PS, ce n’est pas là la seule raison de son échec, mais en partie.

Si nous considérons donc que les partis sont un mal nécessaires à la vitalité de la démocratie il convient d’assainir leur fonctionnement afin qu’ils soient aussi démocratiques que la république qu’ils seront amenés à défendre.

Puisque les dirigeants politiques ne sont pas plus responsables que des gamins dans une cour d’école, pourquoi ne pas faire en sorte d’instituer la réciprocité d’organisation des renouvellements internes par un parti opposé.

Ainsi lorsque le PS renouvelle ses cadres il confie à l’UMP d’organiser les élections et réciproquement.

C’est vrai qu’il peut là aussi y avoir un travers à faire en sorte que le parti organisateur favorise un candidat le moins dangereux possible pour son propre candidat…

Peut être n’y a-t-il pas d’autres solutions que d’observer le congrès de Reims pour le PS et le 18 novembre 2012 pour l’UMP.

Alors peut être aussi est il souhaitable que les partis s’exposent régulièrement à des bouleversements qui aille dans le sens de la recomposition politique.

Dans tous les cas, cela ne favorise pas l’image de la politique, l’image des hommes politiques et donc le fonctionnement de la démocratie confiée à ces hommes.

Comment alors ne pas accepter que les élections deviennent davantage des modes d’expression de rejet ou de sanction davantage que d’acceptation des idées.

Il existe sans doute une solution plus radicale mais que les hommes politiques n’accepteront jamais de s’imposer. Le non-cumul des mandats dans la quantité et dans le temps, couplé à une diminution drastique du millefeuille des collectivités.

Réduisons à 3 collectivités la pyramide, communauté de commune, région et nation et limitons le nombre d’élus dans chacune.

Ainsi les élus seront des professionnels le temps d’une dizaine d’années maximum, ayant un statut, une rémunération, pouvant travailler avec des équipes restreintes et compétentes.

On règle tout, le problème de la dette et du coût de fonctionnement des différents niveaux, l’efficacité des élus et les partis politiques qui deviennent alors accessoires.

Qui aura le courage de cela ?

lundi 19 novembre 2012

Coup de gueule!


En ce jour de honte à droite je me souviens d’un jour d’élection lorsque je tenais un bureau de vote et un électeur se présente devant l’urne, me regarde fixement dans les yeux et tout en introduisant son bulletin dans l’urne me crie « Le Pen ».

Je crois qu’avec ce qui se passe aujourd’hui à l’UMP un grand nombre d’électeurs de droite seront tentés d’un vote protestataire à l’extrême droite dès qu’ils en auront l’occasion.

Je souscris à la position d’Alain Juppé qui s’exclame « STOP !! »

Quelle cacophonie, quelle pétaudière, quelle honte pour les électeurs de droite de voir le parti de leurs idées incapable de départager leurs chefs sur 260.000 votants. Quelle honte que des militants se soient livrés à des fraudes.

Après 3 mois de campagne qui nous a saoulé du soir au matin, après des heures d’émissions par les journalistes sur ce sujet et après un final déplorable je suis content de ne pas adhérer à un parti politique. Que ce soit au PC bien connu pour sa démocratie interne, au PS connu pour ses fraudes, maintenant à l’UMP qui ne fait pas mieux aucun parti à mes yeux n’est capable d’avoir une rigueur dans le choix de ses leaders.

Heureusement avoir des idées républicaines de droite ne passe pas obligatoirement par l’adhésion à un parti politique et on peut être un élu, homme public de droite, appliquer une politique de droite dans ses décisions de responsable élu sans se référer à un parti.

Plus que jamais je me sens Gaulliste dans le sens qu’être élu doit être au dessus des partis politiques.

Prendre des engagements politiques s’engager dans la « Res Publica », qui signifie la « chose publique » c’est avant tout se mettre au service des autres et obtenir leur confiance pour être leur bras décisionnaire dans la gestion des affaires publiques, mais certainement pas pour s’affronter entre gens de mêmes idées.

Il nous faut oublier très vite ce triste épisode et permettre d’affirmer des convictions personnelles sans attache à un parti politique.  

dimanche 18 novembre 2012

A St Pourçain...


Pendant que notre gouvernement de gauche ne cesse de se renier et de nous emmener tout droit dans le mur par une orientation économique désastreuse, tandis que l’UMP n’en finit pas de se choisir un chef par une guerre intestine, tandis que le monde se redresse doucement économiquement autour de la France, tandis que la région Auvergne applique une politique dogmatique et sectaire à St Pourçain les élus travaillent dans le concret et ancrent chaque jour un peu plus le territoire dans la réussite économique.

A tel point que des personnalités économiques, politiques ou de l’Etat viennent nous rencontrer pour connaître notre recette, observer notre savoir faire.

Et notre réponse est à chaque fois la même : il n’y a aucun secret, la réussite est essentiellement due à une démarche collective des élus n’agissant qu’au nom de l’intérêt des électeurs et de la population emmenés par un leader, Bernard Coulon.

Ce dernier a annoncé qu’il briguera un prochain mandat de maire en 2014, et c’est tant mieux, ainsi cela nous permettra si les électeurs en sont d’accord de terminer complètement la rénovation et le développement du territoire pour les générations à venir.

La station d’épuration unique en France par son principe de dépollution et le traitement des micropolluants a commencé de fonctionner mercredi dernier, si tous les travaux ne sont pas terminés et la mise au point va durer quelques semaines c’est un travail d’une logique de 15 ans qui trouvera son aboutissement au printemps prochain. L’environnement il y a ceux qui en font un dogme, une ligne politicienne, un argument électoral et puis il y a ceux qui le mettent en pratique concrètement et sans a priori.

Cette semaine nous allons travailler sur la future salle socioculturelle qui verra le jour sur l’emplacement de la gare de triage et nous retiendrons l’architecte qui présentera le meilleur projet à nos jeux dans le budget imparti.

Déjà nous commençons à réfléchir au budget 2013, qui outre son évènement phare avec le passage du tour de France le 13 juillet, devra continuer les travaux d’amélioration de nos équipements, leur rationalisation et leur entretien.

Alors les députés et sénateurs peuvent continuer à se battre pour cumuler des mandats, les écologistes peuvent continuer à se battre contre les projets du gouvernement tout en faisant partie, le chef de l’Etat et du gouvernement pourront continuer à s’effondrer dans les sondages, à St Pourçain nous travaillons pour et dans la prospérité pour que chaque habitant de notre territoire se sente bien et si possible mieux que partout ailleurs en France.

vendredi 9 novembre 2012

Edifiant!


Il y a encore 1 mois le premier ministre refusait une hausse de TVA pour le mandat complet de 5 ans!

mercredi 7 novembre 2012

Rapport Gallois


J’ai lu le rapport Gallois, et il est dommage que la presse ne reprenne qu’une ou deux idées qui sont juste capables de faire de l’évènementiel. La baisse des charges sociales sur le travail et le gaz de schiste sont les seules idées retenues. Or il y a maintes autres idées dans ce rapport, qui certes ne sont pas si parlantes, mais qui pourraient faire du bien à l’économie du pays.

En premier lieu Louis Gallois fait un constat étayé par des références chiffrées et graphiques qui place bien les réalités économiques du pays dans un contexte mondial et européen. Et contrairement aux propos du ministre du redressement productif, l’économie est bien mondialisée !

Je vais citer quelques points du rapport qui sont passés sous silence mais qui me semblent importants.

-Ne pas modifier les lois en permanence et surtout ne pas rajouter les règlements de façon incessante. Par exemple 47 textes sur la gestion des déchets en 8 mois ! 68 modifications de la taxe professionnelle en 35 ans ! Louis Gallois dit lui même que c’est du harcèlement.

-Utiliser des fonds d’épargne gigantesques des assurances et des fonds de placement, dans les entreprises qui ont besoin de cet argent en fonds propre en assouplissant les mouvements d’argent et allégeant la pression fiscale.

-Accroitre la formation et la rendre plus efficace en introduisant les professionnels dans les écoles. Je rajouterais en faisant sortir les enseignants pour aller dans les entreprises.

-Rajeunir le pacte social qui date de 1946 ! Il explique que le dialogue social est mené par les syndicats qui ne représentent que 8% des salariés et qui ne vivent que par le combat plutôt que la construction. Il propose de réformer ce dialogue en incluant des membres salariés aux conseils d’administration des grandes sociétés et en basant le dialogue sur la responsabilisation des acteurs sociaux. 

Voilà des points qui me semblent très importants parmi les 22 propositions du rapport Gallois.

A noter que ce rapport est téléchargeable sur le site Internet du Premier ministre, qu’il fait 74 pages et qu’il se lit très facilement.  

Bien sur il y a un écueil de taille : le rapport préconise qu’il faut jouer vraiment collectivement et de manière responsable. Or le propre du français est l’individualisme ! 

Souhaitons que le gouvernement ait vraiment le courage d’appliquer les propositions du rapport pour le bien de la France.

lundi 5 novembre 2012

Elections Chambre d'Agriculture, c'est parti!


La campagne pour les élections à la Chambre d’Agriculture est lancée.

Une page historique va se tourner avec un renouvellement profond de l’équipe sortante et le départ de ceux qui ont arraché cet établissement à la FDSEA.

Jean-Marie Lesage, Michel Bonnefille, Michel Labouesse, Christiane Ray, Jean-Paul Chalmet tous atteints par la limite d’âge se retirent non sans avoir changé radicalement le fonctionnement de la Chambre, et lui avoir donné des perspectives d’avenir pour la profession agricole de ce département.

C’est donc Patrice Bonnin, actuel vice-président, qui conduira la liste avec une bonne part de ses colistiers issus de l’équipe en place et l’incorporation de nouvelles personnes, des femmes bien sur, mais aussi des Jeunes Agriculteurs, depuis le rapprochement avec leur structure et tous bien entendu soutenus par la FNSEA03.

La liste sera donc une liste FNSEA03-JA dans la grande lignée de ce qui se fait nationalement avec le syndicat majoritaire.

Nous avons réussi dans le département à constituer une unité syndicale forte, où les différentes productions se complètent plutôt que s’opposent, où les OPA avancent tous dans le même sens, où une ligne politique démocratiquement choisie par tous les hommes et les femmes responsables agricoles s’applique après débat, où tous se sentent représentés.

Même si une élection ne se gagne pas que sur le bilan, on peut tout de même l’évoquer car si bien au niveau départemental que national la politique mise en œuvre ne fait que gagner l’agriculture.

C’est une agriculture de production qui a été et qui sera défendue, car le premier métier des agriculteurs est de nourrir les hommes. Au niveau départemental le développement agricole a toujours été bâti dans ce sens en permettant aux agriculteurs qui ont écouté les conseils de produire davantage et dans de meilleures conditions si bine pour les hommes que l’environnement. Au niveau national l’ouverture à l’exportation a redonné un vrai coup de sang à la production, c’est bien sur valable pour les céréales mais aussi et surtout pour la viande bovine. Le réajustement des aides en faveurs de productions fragiles a été aussi une grande victoire de la FNSEA et des JA.

Le syndicat majoritaire base son projet sur des propositions et j’y reviendrai au cours de la campagne électorale, et écoutez bien tous les discours, il y a ceux qui proposeront et ceux qui critiqueront…