vendredi 30 mai 2008

Ecophyto 2018


Le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de réduction de 50% de l’emplois des produits phytosanitaires sur les cultures d’ici 2018.
A première vue c’est une excellente nouvelle.
Oui…. Sauf que cette « expérimentation » a déjà été tentée dans un pays de l’Europe le Danemark. En effet le gouvernement de ce pays en 1986 a fixé ce même objectif à savoir une réduction de 50% des produits phytosanitaires.
Depuis 20 ans il est maintenant possible de faire un bilan, le voici en quelques chiffres très marquant :
-Le tonnage de produits phytosanitaires est passé de 2850 tonnes en 1999 à 3200 en 2006, dont 42% de glyphosate (Round’up) avec une augmentation de 20% par an depuis 2000. Ceci sans nul doute à « l’invasion » de mauvaises herbes auxquelles doivent faire face les agriculteurs de ce pays.
-En revanche la production de céréales est passée de 9,5 M de tonnes en 1986 à 8,1M de tonnes en 2006 soit une baisse de 15% alors que tous les autres pays d’Europe augmentaient leur production.
Le rapport de l’étude est très complet mais ces chiffres parlent d’eux-mêmes et sont le reflet d’une politique menée à l’échelle d’un pays, pas simplement de l’expérimentation de laboratoire ou de bureau.
Il faut bien comprendre que les agriculteurs en employant des produits phytosanitaires forts onéreux, ne font que garantir la santé des plantes, comme un médecin garantit la santé de l’homme, et les doses moyennes employées aujourd’hui sont en moyenne de 1l/ha de produit, soit 1l sur 10.000m², si on considère qu’en moyenne la dose de matière active par litre de produit est de 50% cela fait 500 grammes de matière active en moyenne sur 10.000m²….bien moins que le jardinier du dimanche qui épand 1l de Round’up sur 100m² de cour…
Les instituts professionnels font la prévision, que si en France nous appliquons la réduction de 50% des produits phytosanitaires c’est en moyenne une baisse de 18% des rendements. Mais avec beaucoup de disparités : 50% de moins pour la pomme de terre qui est très sensible aux maladies, 25% de moins pour les céréales, et 7% de moins pour la vigne.
Pour les céréales en France ce sera donc une baisse du quart de la production.Vu le contexte des prix et du manque de céréales à l’échelle de la planète, peut on se permettre une telle erreur ?

Notre député n'a pas voté la loi sur les OGM!


M.Mallot notre député n’a pas voté la loi sur les OGM. Heureusement celle-ci est bien passée. Mais il faudra s’en souvenir.
D'autant plus que c'est le gouvernement Jospin avec Dominique Voynet comme ministre de l'environnement qui en 1998 a autorisé la culture d'OGM en plein champ avec le seuil de 0,9% dans l'alimentation humaine! Peu de mémoire notre député....
Je vais prendre un petit exemple pour me faire comprendre : le nucléaire a commencé sa « carrière » par deux bombes atomiques sur le Japon. L’homme aurait pu en rester là, ces deux bombes étant la meilleure preuve de la nocivité de la manipulation de l’atome.
Et pourtant tout le monde reconnaît les bienfaits du nucléaire civil dans la production d’énergie ou du traitement des cancers.
Monsanto en faisant le choix de modifier un maïs afin de le rendre résistant à un insecte donne à peu près la même image des OGM que la bombe atomique au Japon, à la différence que les OGM n’ont jamais tué personne ! Mais demain je suis sur que des OGM rendront des services immenses à l’humanité, sans doute encore plus grands que le nucléaire.
Et bien ce jour il faudra se souvenir de tous ceux qui ont entravé le développement des OGM, de tous ceux qui en ont fait un combat politique, un dogme, une passion jusqu’à l’irrationnel.
Dans le cas contraire les coupables seront vite trouvé, et la sanction économique sera totale naturellement.
Il faudra se souvenir de tous ces députés qui auront voté contre cette loi sur les OGM….

mardi 27 mai 2008

Extrait "Le Monde" aujourd'hui.


M. Marleix s'en prend aux dépenses des régions socialistes


LES RÉGIONS, dont 20 sur 22 en métropole sont dirigées par les socialistes, sont dans le collimateur du gouvernement. Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement et conseiller régional (UMP) d'Ile-de-France, publie, mercredi 28 mai, un Livre noir des régions socialistes. En réaction, les présidents de ces régions parlent de " calomnies et de caricatures " et réclament " un livre noir de la gestion de Nicolas Sarkozy ".
Dans un entretien au Monde, le secrétaire d'Etat aux collectivités locales, Alain Marleix, enfonce le clou. Il déplore " une explosion des dépenses dans certaines régions, pas toujours pour des investissements, mais souvent pour des dépenses de fonctionnement ". Exemple, l'Auvergne, région dont il est un élu : " Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, elle fonctionnait avec 216 agents, note-t-il. On en est aujourd'hui à 361, soit une augmentation de près de 68 %, hors personnels transférés - TOS - . Le conseil régional construit un nouvel hôtel de région à Clermont-Ferrand. Son coût, initialement de 45 millions d'euros, atteint aujourd'hui 70 millions... Les dépenses de communication ont fortement augmenté. Tout cela se répercute sur la fiscalité. "

Ségolène championne de la démocratie!!


Une séance du conseil régional de Poitou-Charente. Ca vaut le détour... Déjà comme ça c'est rigolo, alors quand on sait que le gars à côté de Royal n'est pas un membre de l'opposition mais son 1er Vice-Président, c'est édifiant...Dire qu'on l'a presque eu comme Présidente... (et que certains Français semblent regretter leur choix
http://www.dailymotion.com/video/x4kdbf_royal-fountaine_news

lundi 26 mai 2008

Pétrole, pétrole!


La hausse du pétrole que nous vivons actuellement n’est pas une crise passagère. Cette hausse est vraiment structurelle, et sans doute pas arrivée à son terme. Nous vivons un nouveau choc pétrolier. Ceci est confirmé par l’appétit d’ogre des pays d’Asie, qui ne régressera pas et par une production qui ne peut être techniquement augmentée dans les proportions qui mèneraient à la baisse. De plus les pays exportateurs ne souhaitent sans doute pas augmenter leur production, tant la richesse que procure le pétrole ne vient qu’augmenter des profits déjà existants. Certains experts laissent entrevoir en outre que les réserves de pétrole, sont plus proches de l’extinction que de l’inverse.
Ceci risque de mettre à mal l’économie des pays occidentaux et particulièrement la France, qui se trouve, à cause de ses déficits publics, dans une situation plus que délicate. Nos gouvernements successifs n’ont pas su jusqu’alors faire les réformes nécessaires à la réduction de la dette publique. A titre d’exemple la Canada qui a fait ces réformes il y a 15 ans, en supprimant plus de deux tiers de fonctionnaires, a aujourd’hui un budget public excédentaire. Et ce pays pourra bien plus que la France encaisser ce choc pétrolier.
Il va falloir que le peuple français réapprenne à consommer différemment et notamment de se passer de dépenses nouvelles depuis 10 ans, qui sont plus à classer dans le confort et le luxe que le nécessaire.
L’alimentation sera sans doute le poste de dépense que les Français vont devoir reconsidérer. Car ce dernier ne fera qu’augmenter dans les années à venir. Nous allons inévitablement vers des périodes d’enchérissement. Et ceci pour deux raisons essentielles. La première est que la rareté va faire monter les prix. La seconde est que le coût de production des denrées alimentaires va tellement augmenter qu’il est impossible que le consommateur ne subisse pas en dernier ressort ces hausses. Mais plus grave encore, la hausse du coût du pétrole pourrait bien faire baisser les rendements des céréales dans les années à venir. En effet les engrais azotés sont pour la plupart produits à base de produits pétroliers, tout comme les produits phytosanitaires. Et même à des prix très élevés, nous commençons à connaître pénurie dans ce domaine là aussi. Ceci aura forcément un impact en termes de rendements, et donc moins de production. Alors a moins qu’on ne se décide enfin à accepter les OGM dans le but de faire des plantes sans engrais ni produits phytosanitaires, mais là est un autre débat…

mardi 20 mai 2008

Pouvoir d'achat: mensonge ou réalité?


Tout va mal !!! Mais est-ce la réalité ???
Les médias, depuis septembre dernier, ne cessent de nous dire que tout va mal. Le pouvoir d’achat baisse, la croissance n’est pas présente, l’inflation explose, et il n’y a bien que sur le chômage que tous s’accordent pour dire qu’il baisse.
Chaque jour tel journal ou chaîne d’information sort un « papier » plus alarmiste que le précédent ou le concurrent.
Mais quand est il de la réalité ? Les organismes indépendants des statistiques français et européens démentent tour à tour ces affirmations gratuites.
Voilà que la croissance est en réalité 0,3% au-dessus des prévisions les plus optimistes, 2,2% au lieu de 1,9%, sans parler de ceux qui ne la voyaient pas plus haute que 1,6%…
Et pour le premier trimestre 2008 à 0,64%, du presque jamais vu depuis 10 ans !
Le taux de chômage est à 7,5%, là aussi du jamais vu depuis 25 ans, avec 340.000 emplois créés en 2007 !
Et l’Insee en remet une couche aujourd’hui : la hausse du pouvoir d’achat serait de 5,4% en 2007, après une hausse de 4,8% en 2006 ! soit 2,4% de plus que l’inflation !
Quelle conclusion tirer de tout cela ? Très simplement que les gens avaient l’habitude de payer leur nourriture pour presque rien et maintenant que celle-ci a augmenté ils ne voient pas la baisse des prix sur les équipements facultatifs et de confort tels les téléphones portables, audio, vidéo, loisirs, etc… La part du budget alimentaire dans le panier de la ménagère a augmenté et cela gène car les gens préfèrent se nourrir pour rien et s’amuser sans compter!
Et puis les médias ont rajouté un peu d’huile sur le feu pour arriver à cette ambiance démoralisatrice.Mais les chiffres heureusement sont là pour rétablir la vérité !

vendredi 16 mai 2008

Service minimum dans les écoles.


Je suis pour un service minimum dans les écoles les jours de grève. Mais pas forcément pour les mêmes raisons qui animent le gouvernement. Certes le problème de la garde des enfants est un réel problème et je me mets à la place des parents qui doivent user d’imagination pour faire face à une désorganisation de leur journée de travail.
Mais surtout je suis convaincu de ce service minimum, en relation avec le statut des personnels enseignants de l’éducation nationale. En effet jamais personne ne les a obligé à rentrer dans cette profession et c’est par choix, pour certains pas toujours dénué d’arrières pensées, que ces personnes sont fonctionnaires de l’éducation nationale. Et quand je dis fonctionnaire, j’insiste ! En effet un fonctionnaire n’est pas là pour discuter du bien fondé ou non de telle ou telle réforme, il n’est pas là pour mettre ou démettre tel ou tel ministre, il n’est pas là pour discuter du nombre de personnes nécessaires au fonctionnement. Il est là pour travailler sous les ordres d’une hiérarchie dont le plus haut niveau est le gouvernement et fixe les orientations. Et user à répétition du droit de grève pour de tels motifs est inconcevable. Si les enseignants veulent faire grève pour des raisons ayant trait à leur statut ou leur rémunération, alors je dis oui. Mais pour toute autre raison, surtout celle de la vision politique de l’enseignement je dis non ! Les visions politiques appartiennent aux hommes politiques, eux-mêmes sanctionnés par le vote démocratique.
D’autant plus que les personnels de l’éducation nationale, par de telles actions, sabotent leur propre outils de travail. Et chaque jour de grève renforce le poids de l’éducation privée, soit par les écoles privées soit par le soutien scolaire privé.
Tous les chiffres le montrent, nous avons en France par rapport à l'Europe le plus de budget par élève, le plus d’enseignants par élève, mais nous avons aussi les plus mauvais résultats scolaires par élève !
Et il faudra aussi résoudre un jour ce fait qui est que 23.000 enseignants sur 210.000 ne voient jamais d’élèves et 3.800 pour décharge syndicale. Alors pour toutes ces raisons, et parce que j’ai la volonté de sauver NOS écoles dans NOS communes je souhaite ce service minimum. Et je soutiens Bernard Coulon dans sa volonté de trouver une solution à ce problème à St Pourçain, mais qui semble peiner à imposer une voie à la totalité de son entourage.

mercredi 14 mai 2008

Portugal 43% des surfaces OGM (source terre-net)


Lorsque le libre choix est proposé aux agriculteurs, ils choisissent majoritairement le maïs Ogm. Expérience portugaise.
Les agriculteurs portugais plébiscitent les biotechnologies végétales. Les surfaces cultivées en variétés Ogm ont augmenté de 330% en 2007 par rapport à 2006 et en 2007, le ministère de l’agriculture a enregistré des cultures Ogm sur 43% des surfaces générales. Un développement permis par la législation obtenue par la Portugal auprès de l’Union européenne (voir article). Aussi, l’intervention de Paula Carvalho, du service des semences, variétés et ressources génétiques du Ministère de l’agriculture portugais a particulièrement retenu l’attention des congressistes lors du colloque Pioneer "Biotechnologies végétales" (*). « Nous avons voulu offrir le libre choix aux éleveurs. Mais leur option est claire. En 2007, nous avons reconnu 11 zones dédiées aux cultures Ogm et à ce jour, seulement seule zone exempte d’Ogm a été officiellement reconnue par le gouvernement portugais. La coexistence est libre chez nous avec des niveaux de contamination insignifiants : inférieurs à 0,4% quand le seuil maximal autorisé est de 0,9%. »
Evolution des surfaces consacrées à la culture du maïs OGM au Portugal(© Ministère de l'agriculture Portugal)
Selon une enquête conduite par le ministère de l’agriculture auprès des agriculteurs qui ont choisi de cultiver des plants Ogm, 76% de ceux qui ont semé des variétés Ogm pour la première fois en 2007 le font pour contrôler les attaques des insectes foreurs. 90% des agricultures portugais témoignent rencontrer des difficultés à contrôler les attaques des parasites constatant jusqu’à 3 générations d’attaques pour cycle de culture et une moyenne de 1,7 génération. Cette situation conduisait à réaliser 1,6 traitement par culture avec un maximum de 5. 69% des semeurs de maïs Ogm ont constaté une augmentation des rendements et 86% une amélioration dans la qualité de la récolte. Enfin 75% de ceux qui ont commencé veulent continuer. Si aujourd’hui seulement le monsanto 810 est autorisé, 6 autres événements déjà autorisés en Espagne pourraient bénéficier d’autorisations au Portugal.

mardi 13 mai 2008

loi OGM rejetée!


Quelle absurdité !!! Encore une fois c’est la meilleure démonstration que les OGM sont beaucoup plus un enjeu politique et dogmatique que scientifique.
Le gouvernement va sans doute maintenant reprendre une procédure pour faire adopter ce texte.
Cependant imaginons que ce texte soit rejeté. Dans un premier temps que devient la directive européenne qui doit être transcrite en droit français ? La France devient donc en infraction avec le droit européen et c’est donc lui qui s’applique de fait et oblige à la possibilité de culture OGM sans prendre les précautions que la loi française permettait, et possibilité de produire des OGM en rapport avec la directive européenne.
Dans un deuxième temps, que deviennent les 2,8 millions de tonnes de soja OGM importés d’amérique (Brésil, Argentine et USA) qui sont la seule source de protéine de tout l’élevage français, laitier et allaitant. Que deviennent les 90% de riz OGM importé de Chine que nous mangeons très régulièrement ?
Et surtout que faisons nous de notre production sur le marché mondial qui est à 90% avec des OGM. N’oublions pas que 114 millions d’hectares de cultures OGM sont produits en 2008 sur notre planète.
Notre agriculture présente un grave danger, celui de laisser faire à une microsoftisation de notre agriculture par les semenciers mondiaux autres que français.
Demain comme aujourd’hui, nous mangerons de toute façon des OGM ! La seule différence c’est qu’aucun laboratoire français n’aura analysé sa nocivité ou non !
Les OGM ont remplacé dans ce pays le nucléaire, et est devenu le fond de commerce des marchands de peur, ceux qui préfèrent voir le pire que le bien dans le progrès, ceux qui sont les petits enfants des détracteurs de la machine à vapeur, des métiers à tisser, des automobiles, des ordinateurs, des centrales nucléaires et aujourd’hui des OGM, ceux qui malthusianistes pensent que nous sommes trop nombreux sur terre !!
La France ne peut pas rester seul village gaulois dans le concert de l’agriculture mondialisé, ou elle crèvera et nous mangerons tout ce que voudrons bien nous vendre les autres pays qui eux produisent avec OGM. N’oublions pas non plus que l’Espagne, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Pologne produit aujourd’hui des OGM !Si Pasteur avait présenté son vaccin de nos jours, qui n’est jamais que l’introduction d’un virus, et j’insiste un VIRUS sur du plasma animal, directement dans NOTRE corps par une piqûre, nous aurions rétabli la peine de mort pour ce scientifique fou…. !

samedi 10 mai 2008

1036 visites!


Chers lecteurs,

A ce jour mon blog a reçu 1036 visites, avec en moyenne 25 visites par jour. Je suis très fier de cette initiative qui est un excellent relai d'opinions.
Comme je vous l'avais dit je n'ai censuré qu'un seul commentaire depuis le début, qui me concernait personnellement et qui n'avait strictement rien à voir avec les articles.
La fidélité est bonne aussi puisque 84% des visiteurs reviennent.
Plus de 2100 pages ont été vues.
Mon blog est très bien référencé chez Google ce qui fait que j'ai des visiteurs du monde entier, et principalement des USA et d'Asie mais aussi beaucoup de France.
Les visiteurs passent en moyenne 2,32 minutes sur mon blog ce qui est très bien à l'échelle de la blogosphère.

Fort de ces bons chiffres, je vais continuer avec le maximum d'assiduité, en tenant compte de mon emploi du temps.

N'hesitez surtout pas à m'interpeller sur un sujet que vous souhaiteriez que je traite ou vous renseigne.
N'hésitez pas non plus à aller sur le forum! Vous vous inscrivez et nous pourrons débattre du ou de sujets que VOUS souhaitez avec moi ou entre vous.
Et puis je vous encourage à diffuser l'adresse du blog autour de vous, dans vos connaissances y compris dans ceux qui pourraient être hostiles à mes idées. J'adore les débats...

Bonne lecture et merci!

Emmanuel

mercredi 7 mai 2008

Paru dans "Le Monde" ce jour.


L'étude de l'Ineris, réalisée avec l'université Paris-V, a évalué l'exposition aux pesticides de 130 enfants répartis dans l'Ile-de-France, 73 vivant en pavillon et 57 en appartement. Un total de 31 composés (insecticides, herbicides et fongicides) a été pris en compte et les prélèvements ont été effectués dans l'air, sur les poussières au sol et sur les mains des enfants. Les produits du métabolisme des insecticides ont été recherchés dans les urines.
Au moins un produit de type pesticide se trouvait dans 94 % des logements : insecticide dans 93 % des cas, fongicide pour les plantes dans 30 % des cas et herbicide dans 32 %. Le lindane, un insecticide désormais interdit en France, était le pesticide le plus fréquemment retrouvé dans l'air (88 % des logements).


Mon commentaire: insecticide dans 93% des cas......et Lindane le cas le plus fréquent. Savez vous que les principaux insecticides pour chien et chat contiennent du Lindane ou du Fipronil (gaucho)? Alors la santé des parisiens est elle vraiment en danger à cause des agriculteurs?

lundi 5 mai 2008


Au-delà de l'urgence, investir pour l'alimentation
L'accès à la nourriture étant aujourd'hui un défi planétaire, les progrès agricoles doivent être désormais envisagés et développés à cette échelle
La crise alimentaire actuelle choque et remet en place les échelles collectives de priorités. Elle nécessite pour aujourd'hui des actions de solidarité internationale d'urgence, mais aussi pour demain de relever le défi d'une alimentation durable. Cette crise pose le problème immédiat d'un accès à la nourriture pour les plus pauvres alors qu'il n'y a pas de déficit global de quantité. Mais, en 2050, l'offre alimentaire pourrait être insuffisante si nous ne disposions pas d'une capacité de production agricole pour nourrir 9 milliards de femmes et d'hommes.
Les projections de l'INRA pour 2020 montrent que l'agriculture mondiale peut satisfaire cette demande alimentaire, mais aussi des besoins énergétiques raisonnés, avec une augmentation des rendements du même ordre de grandeur que celle des vingt dernières années dans le monde et une augmentation des surfaces cultivées de 5 % à 10 %. C'est à notre portée à trois conditions : poursuivre et relancer l'investissement matériel et intellectuel dans ce secteur sur tous les continents, pousser aux pratiques écologiquement soutenables par des incitations, diffuser les innovations et les expériences acquises.
DISSUADER LES SPÉCULATIONS
En 2050, l'agriculture sera d'un nouveau genre, intensive d'une autre façon : riche en savoirs et savoir-faire biologiques, techniques et économiques ; adaptée aux potentialités de chaque milieu ; mobilisant les pratiques des acteurs locaux. Elle sera donc plurielle, et c'est une palette de solutions que la recherche agronomique doit préparer. Toutes les disciplines doivent être sollicitées, biologie moléculaire comme écologie, à toutes les échelles, du gène à la plante, de la plante aux territoires. Mais cette mobilisation, ces investissements nécessitent de dissuader les spéculations financières sur l'alimentation, de prévenir les dommages sanitaires, d'assurer la protection en cas d'effets destructeurs liés aux changements climatiques, d'encourager la gestion des ressources naturelles. Cela relève des politiques publiques de stabilisation et de régulation.
L'agriculture française a su relever en son temps le défi de la satisfaction des besoins alimentaires de nos concitoyens. La recherche agronomique de notre pays a ici joué un rôle premier. Les défis alimentaires, environnementaux et sociaux sont aujourd'hui planétaires ; les progrès agricoles doivent être désormais déployés à cette échelle et l'ensemble de la recherche agronomique internationale doit se mettre au service de cet objectif. C'est le sens du récent travail accompli par soixante pays autour du renouveau de l'agronomie pour les objectifs du millénaire.
Marion Guillou
Présidente de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA)

Je soutiens Nicolas!


Les médias ne cessent de nous rabacher lors du premier anniversaire de l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République que tout va mal.
Encore une fois est-ce l’opinion publique qui est relatée dans les médias ou est-ce les médias qui forment l’opinion publique ?
Pour ma part je penche pour la deuxième solution.
Car voilà un homme élu comme jamais aucun Président de la République n’a été élu, qui a engagé depuis 1 an 53 réformes, remis en route l’Europe, et n’a cessé chaque jour depuis qu’il a été élu, d’être sur tous les fronts afin de faire rattraper 20 ans de retard qu’a pris la France.
C’est certain que Ségolène serait sans doute beaucoup plus haute dans les sondages. Il est bien clair que ceux qui ne font rien…..Il n’y a qu’à observer notre député et ses actions. A part emmener des scolaires à l’Assemblée Nationale…
Revenons donc à notre Président. Il a été élu pour cinq ans et nous devrions comme aux USA êtres tous unis derrière lui ! Au lieu de lui faire des procès d’intention, de scruter sa vie personnelle et privée, de faire des sondages dans le microcosme parisien, nous devrions lui faciliter la tâche !
C’est bien connu les réformes il en faut pour les autres mais pas pour soit !Et bien moi je soutiens Nicolas Sarkozy de toutes mes forces et je ferai le bilan dans 4 ans. En attendant tous derrière lui pour faire avancer la France !